Saison actuelle
La saison des neiges, ou saison de la nuit dans le nord du monde. La neige recouvre la terre et la nuit quasi-perpetuelle couvre le septentrion.
« sublime et silence »
-40%
Le deal à ne pas rater :
Tefal Ingenio Emotion – Batterie de cuisine 10 pièces (induction, ...
59.99 € 99.99 €
Voir le deal

 :: Les petits papiers :: Fiches validées Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas

« sublime et silence »

Ev
Ev
Le morveux très joyeux
Messages : 18
Date d'inscription : 31/12/2016
Localisation : Væli
Profession : Garnement
Sam 31 Déc - 18:28
Ev


c'est à toi que je pense à ta bouche brûlante
quand tu souris
nom aucun. Le nom est un héritage, celui donné d’un parent à son enfant. Sans parents, pas de nom.

prénom Ev. Son patronyme n'a aucune signification, pas la moindre origine ni explication. C'était seulement une lubie du moment.

âge l’adolescence ne l’a pas encore frôlé, il se contente de demeurer dans son petit corps de garçonnet de douze ans à peine.

sexe mâle même si le doute est plus que permis. Ses traits trop doux et ses yeux immenses prêtent à confusion dans un monde où les hommes sont considérés comme grands et forts, les femmes chétives et armées de prunelles aux longs cils.

région Væli.

localisation dans le désert où les nuits sont courtes et animées, les jours chauds et la beauté des aurores éternelle.

emploi son seul rôle est celui de demeurer enfant, rôder dans les rues et cavaler derrière l’odeur des épices sur le marché.

orientation il n’est qu’innocence et sourires ponctués de nonchalance. Pas l’ombre de la sensualité sur ses longs cils.

situation il se prétend marié à sa liberté. C'est déjà une maîtresse assez compliquée, il ne souhaite pas en trouver une autre.

sang mêlé. Tout du moins, c’est ce qu’indique sa peau couleur de lait dénuée de plumes, serres et bec.

familier un chien tout de noir et blanc vêtu, ses poils doux constituent un oreiller de qualité. l'animal, proche d'apparence de ses ancêtres, est appelé Loup par le garçonnet.

autour de toi tout tremble et tout finit
le vide aurait suffi
Il caresse le sable du bout des doigts.
Il l’attrape au creux de ses paumes et demeure un instant fasciné par l’or qui semble y naître sous le soleil qui se lève. C’est comme ça qu’il est, le gamin du désert. Attrapé par des broutilles. Arrêté par le détail qui n’arrache aucun regard aux passants. Il se stoppe souvent, le môme. Pour admirer, sans doute. Pour adorer la chaleur de l’astre diurne, peut-être. Et il n’écoute rien. Mieux encore, il se dépêche de faire l’opposé de ce qu’il lui est demandé.
Parce que c’est un chenapan qui se marre joyeusement et se tire en courant après le délit. Il n’assume pas ses gestes -pas vraiment- et se presse aux portes des bordels pour se dissimuler entre les jupes des femmes occupées. Hélé dans sa course effrénée, il pouffe et se détourne sans un mot. Trop pressé de vivre. Trop heureux d’exhaler son nuage de buée à la gueule de ceux déjà las. Quelques uns rêvent de lui faire bouffer son éclat, le croissant n’en vacille pas pour autant. Quelques uns se fatiguent de le voir trépigner du matin à la nuit tombée et du crépuscule à l’aube. D’autres se laissent submerger par le sentiment douceâtre qu’il inspire.
Parce qu’il est tangible.
Parce qu’il ressemble à un petit ange.
Pourtant, il se confond en mensonges éhontés. Il s’invente une simple vie. Des parents, aussi. Un couple sympathique qui n’est pas aux abonnés absents. Des baisers sur son front lorsqu’il est temps de s’abandonner au sommeil.
Et il touche l’insolence avec un soupçon d’humour. Un sourire sur la gueule -un éclat lumineux comme les étoiles- il est de ces mômes dont on soupçonne les parents d’être trop doux. Un gosse que l’on pense aimé et élevé dans un tendre foyer.
Et il se plaît à ne pas démentir ces faits, comme pour se permettre de croire que c’est la vérité. C’est un menteur, Ev. Un petit rêveur. Un joyeux branleur qui saute les clôtures, bouscule dans les rues et ne s’excuse que rarement, toujours embrassé par la hâte.
violence et promesse c'est tout c'que tu détestes
la mort aussi
Il caresse le sable du bout de ses doigts.
Ils sont minuscules comme ceux d’une fille. Ils sont petits et fragiles, à l’instar de tout son être. Même s’il s’amuse à se dire immortel et invulnérable, il demeure un simple môme du désert. Un morveux à la peau sans hale ni couleur, si ce n’est le rouge amené à ses joues par la course folle. Il court, Ev. Il oblige ses jambes squelettiques à porter son corps jusqu’aux confins de la cité d’or pour apercevoir le soleil tomber sur les dunes.
Et souvent, sa silhouette s’écroule.
À l’image de l’astre qui succombe à la nuit, il coule lentement ; terrassé par quelques mystérieuses maladies. Un organisme qui vacille au levé de la brise. Des poumons qui crachent des perles carminées lorsqu’il se laisse terrasser -lui et sa bonne humeur- par les innommables démons qui pourrissent sous sa chair.
Et malgré tout cela, il respire la vie. S’il existe des gosses inertes, il n’en est pas. Il bouge au rythme des cris sur les marchés, sa crinière mauvâtre dans son sillage. Jusqu’il y a peu encore elle glissait jusqu’à ses reins.
Jusqu’il y a peu.
Jusqu’à ce qu’une femme caresse délicatement sa chevelure et s’extasie de sa prétendument beauté féminine. Jusqu’à ce qu’elle lui propose de rejoindre les bordels où la vie est menée à la riche pour y être instruit sur l’art de l’homme et de la femme.
Jusqu’à ce que ses joues se colorent de rose et qu’il réclame à la propriétaire de l’orphelinat de tout trancher. Ne reste que ses prunelles couleur d'or, ravissantes au possible. De minces astres tombés qui ne cessent de renvoyer une lumière douceâtre. Et le reste.
Tout le reste.
je caresse ton absence la montagne et l'errance
et puis l'ennui
L’enfant dessine un sourire, le môme balance un regard énamouré sur le monde édulcoré. Son univers n’est constitué que de sable et de créatures dissimulées sous ses pieds minuscules. Surtout, lorsque ses doigts minuscules cherchent -encore et encore, silencieusement- ceux d’un parent, ils ne trouvent que le vide et l’absence.
Sa naissance, le garçon ne la raconte pas. Pas qu’il tente d’en préserver égoïstement le secret, non; il lui est seulement impossible de se souvenir et, sans un témoin pour avouer quel bébé il était, il ne peut décemment donner des détails qu’il ignore. Pourtant, quelque part, une femme douée d’une beauté que l’on dit sans pareil partage son inavouable silence.

Une femme vêtue d’un semblant de célébrité au cœur des bordels. Une femme aux sourires angéliques et aux lèvres trop souvent embrassées. « J’étais trop jeune. » Murmure-t-elle à sa jumelle qui se désole dans le miroir, un peigne en ivoire entre les mains. De simple excuse, sans doute. Une manière de se pardonner pour le poupon abandonné aux bras chaleureux de la propriétaire de l’orphelinat. « J’étais trop pauvre. » Ce n’est plus le cas. Mais c’est trop tard. Trop tard pour avoir des regrets. Trop tard pour espérer renoncer à ses fonctions et à ses clients réguliers. Trop tard pour récupérer le petit.
Ils ne sont que des étrangers.
Son père n’existe pas, tout du moins il n’est qu’une chimère passagère que même sa compagne d’une nuit paraît avoir oublié au milieu de tous les visages qui lui ont succédé. Un homme qui n’est jamais revenu. Un homme de l’horizon qui ne s’est attardé qu’un moment avant de disparaître -sans doute à jamais- avec pour seul présent un enfant.
Un être ridiculement chétif qu’elle appelle Ev.
Tantôt elle l’adore, lui et son éclat doux dont il l’enveloppe depuis sa toute petite enfance, tantôt elle le déteste à mesure que son cœur se brise de ne pouvoir lui offrir un foyer. Et elle le gâte. Elle s’entête à le faire instruire, le jour même où il commence à s’exprimer. Elle s’oblige à lui donner un avenir.
Un futur auquel il refuse de plier, insouciant qu’il est. Et il court. Partout, sans arrêt. Pressé en permanence, à tel point qu’il est difficile de le suivre et de le héler dans sa course folle. Comme s’il craignait la mort, le môme. Comme s’il était apeuré à l’idée de s’éclipser sans avoir pu exister foncièrement.
Alors, preuve de son amour indéfectible, la femme lui trouve un compagnon. Un chiot, à l’époque. Une chose aussi petite que le maître, mais animé par la même fièvre. Une âme pour le veiller lorsqu’il souffre, blessé par on-ne-sait quel mal.
Et, depuis, rien n’a réellement changé.
La rivière te ressemble au moins en apparence
pourtant tu fuis
nom avdy bbchat naine

avatar Inuzuka Shino — Hakkenden

codes je me les valide moi-même ♥︎

mot mot?

Revenir en haut Aller en bas
avatar
Invité
Invité
Lun 2 Jan - 6:38
Invité
Je vous note ma première réaction en tombant sur cette fiche :
UN N'ENFAAAAAAAAAAAAAAANT !!!
Ahem.

« sublime et silence » 462772726

Sa petite bouille me donne envie de papouilles. ;w; Oh mon Dieu, un petit garnement. Oh mon Dieu, une ADORABLE petite chose dans ce monde de brutes. Rrrh.

Je ne te dirai pas bienvenue. « sublime et silence » 462772726
Rebienvenue quand même.
Revenir en haut Aller en bas
Ev
Ev
Le morveux très joyeux
Messages : 18
Date d'inscription : 31/12/2016
Localisation : Væli
Profession : Garnement
Lun 2 Jan - 17:17
Ev
Mewiii. Un bébé tout mignon. ;w;
Merci, en tout cas. « sublime et silence » 2572323941
Revenir en haut Aller en bas
Osa'alia
Osa'alia
Admin
Messages : 59
Date d'inscription : 17/11/2016
Ven 20 Jan - 21:48
Osa'alia
Validation !

Hep hep! Goooo!

Tu peux désormais aller recenser ton avatar, faire ta fiche de liens si tu le désires, ouvrir un journal pour tenir tes rps à jour et aller demander un rp.

En te souhaitant une belle aventure dans le monde d'Osa'alia !
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
Contenu sponsorisé
Revenir en haut Aller en bas
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Osa'alia :: Les petits papiers :: Fiches validées-
Sauter vers: